Que vais-je apprendre ?
Ce dialogue vous dévoile les secrets de l’ISO 56001.
Vous découvrirez comment transformer l’innovation en processus concret.
Le texte bouscule les idées reçues sur l’échec. Ce n’est pas qu’une lecture, c’est une invitation à repenser votre approche de l’innovation.

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Toutes les entreprises aspirent à être innovantes, n’est-ce pas ? Il s’avère qu’il existe désormais une norme internationale sur ce sujet.
Vraiment ? En quoi est-ce pertinent pour nous ?
Ce qui est particulièrement intéressant avec l’ISO 56001, c’est qu’elle constitue une référence mondiale, comparable à un guide méthodologique pour mettre en œuvre des processus d’innovation de manière efficace. Et cela s’applique aussi bien aux entreprises de grande ou de petite taille.
Je comprends l’intérêt général, mais concrètement, quel est l’avantage ?
Considérez la situation ainsi : l’innovation est un concept omniprésent. L’ISO 56001 transforme ce concept parfois abstrait en étapes concrètes et applicables. Elle fournit un cadre méthodologique pour réussir, et c’est ce qui la rend particulièrement pertinente pour un large éventail d’acteurs.
Donc, il s’agit de s’appuyer sur un guide de bonnes pratiques ?
Exactement. L’ISO 56001 redéfinit l’innovation d’une manière qui transcende la simple mise sur le marché de nouveaux produits.
Il s’agit fondamentalement de création de valeur. Bien entendu, cela englobe l’amélioration de la rentabilité, mais également l’impact sociétal, la durabilité environnementale – une approche véritablement holistique.
Cela me fait penser à ces entreprises qui disruptent un marché. Il ne s’agit pas de proposer un nouveau produit mais de bouleverser tout un secteur en remettant en question les paradigmes établis.
C’est précisément là que l’accent mis par l’ISO 56001 sur la résilience et l’adaptabilité prend tout son sens. Prenez Netflix : ils ont complètement transformé leur modèle économique, passant de l’envoi de DVDs par courrier à la diffusion de contenu en streaming. Cette capacité d’adaptation a été déterminante dans leur succès.
On pourrait également citer l’iPhone comme exemple emblématique.
Absolument. L’iPhone n’était pas qu’un simple nouvel appareil. C’était une véritable révolution, pas uniquement sur le plan technologique, mais aussi par l’écosystème créé autour, notamment avec l’App Store. Cela a transformé nos modes de communication et de consommation des médias.
Et c’est là un enseignement crucial : l’ISO 56001 nous incite à réfléchir au-delà du produit lui-même, en considérant l’ensemble du système, l’approche globale, l’état d’esprit nécessaire.
Quels sont les principaux points de repère tout au long du parcours d’adoption de la norme ?
L’ISO 56001 met en avant huit principes fondamentaux qui servent de jalons sur le chemin de l’innovation. Ces principes sont pragmatiques et adaptables, couvrant aussi bien la création d’une culture de l’innovation au sein d’une organisation que la gestion de l’incertitude, un aspect crucial car l’innovation implique nécessairement une part d’imprévisibilité.
Ah, la gestion de l’incertitude. Cela me semble plutôt paradoxal. Comment peut-on gérer quelque chose qui est, par définition, incertain ?
Vous soulevez un point essentiel. Il ne s’agit pas d’éliminer complètement l’incertitude, ce qui serait irréaliste dans le domaine de l’innovation. L’ISO 56001 propose plutôt de reconnaître que l’incertitude sera une constante et d’apprendre à la gérer efficacement.
Donc, il s’agit davantage de transformer notre appréhension de l’inconnu en un sentiment de possibilité, de curiosité ?
Exactement. Et l’un des meilleurs outils pour naviguer dans l’incertitude est l’expérimentation. Il s’agit de cultiver un environnement où la prise de risques calculés est encouragée et où les revers sont perçus non pas comme des échecs, mais comme des étapes d’apprentissage. Même si une expérience ne donne pas les résultats escomptés, elle génère des données précieuses qui permettent d’affiner l’approche et potentiellement d’identifier des problématiques qui auraient pu être négligées.
Les grandes innovations résultent souvent d’une succession d’essais et d’erreurs. Comme l’aurait dit Thomas Edison : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 façons qui ne fonctionnent pas. »
À propos de diversification des approches, la norme mentionne le concept de « portfolio d’innovation », qui évoque une stratégie financière.
C’est une analogie pertinente. Il s’agit essentiellement de diversifier vos efforts d’innovation. Plutôt que de tout miser sur une seule idée, vous créez un portefeuille de projets présentant différents niveaux de risque et de potentiel de rendement. Certains projets peuvent viser l’amélioration incrémentale de produits existants, tandis que d’autres sont des initiatives plus audacieuses qui pourraient créer de nouveaux marchés.
On pourrait donc parler d’un équilibre entre l’exploitation de l’existant et l’exploration de nouvelles possibilités ?
Tout à fait. C’est ce qu’on appelle l’ambidextrie organisationnelle : la capacité à équilibrer l’exploitation des succès actuels avec l’exploration de nouvelles opportunités. C’est un exercice d’équilibriste, certes, mais maîtrisé, il devient un puissant avantage concurrentiel.
Mais concrètement, comment l’ISO 56001 aide-t-elle les organisations à créer ces portfolios d’innovation ? Existe-t-il des mécanismes ou des outils spécifiques dans la norme ?
Absolument. L’un des aspects essentiels de la norme est l’accent mis sur un processus systématique d’identification, d’évaluation et de priorisation des différents projets d’innovation. Elle fournit un cadre pour évaluer l’impact potentiel et la faisabilité des nouvelles idées, assurant ainsi une allocation judicieuse des ressources.
La question de l’échec reste cruciale. Comment l’ISO 56001 aborde-t-elle cette appréhension qui peut vraiment paralyser l’innovation ?
C’est l’un des aspects les plus rafraîchissants de l’ISO 56001 : son approche franche de l’échec. La norme ne cherche pas à le nier, elle l’intègre pleinement dans le processus d’innovation.
Vous suggérez qu’une norme internationale nous encourage à échouer ?
Il serait plus juste de dire qu’elle nous invite à recadrer notre perception de l’échec. Plutôt que de le voir comme une finalité catastrophique, l’ISO 56001 nous aide à le percevoir comme une opportunité d’apprentissage. Il ne s’agit pas de célébrer l’échec, mais d’en extraire chaque enseignement possible.
Cette conversation met en lumière l’importance de l’état d’esprit. Il ne s’agit pas uniquement d’outils et de ressources, n’est-ce pas ?
Exactement. Il s’agit d’être ouvert aux possibilités et de développer une résilience face à l’incertitude. C’est véritablement l’essence de l’ISO 56001 : au-delà des règles et des procédures, elle vise une transformation globale de l’approche de l’innovation.
En conclusion, quel message essentiel souhaiteriez-vous transmettre ?
Je dirais que l’ISO 56001 peut être un excellent guide, mais la véritable magie provient de l’intérieur. Apportez votre passion et votre perspective unique. N’ayez pas peur de l’incertitude, embrassez-la, et ne cessez jamais de vous demander « et si…? »
Le management est donc désormais certifiable.Cette perspective change la donne.
Elle pourrait redéfinir les règles du jeu concurrentiel.
Les entreprises devront peut-être bientôt prouver leur potentiel d’innovation. Pas seulement le revendiquer.
Le monde des affaires est à l’aube d’une nouvelle ère.
La course à la certification innovation a commencé.
Êtes-vous prêts à relever le défi ?
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