Craiyon is an AI model for drawing images from any prompt!

Les raisons de ne pas se lancer dans un projet d’écriture

Osez !
Lancez-vous dans votre premier projet d’écriture.

Cet épisode fait partie d’une saison qui se propose de dévoiler les coulisses de la rédaction de l’ouvrage professionnel « Du produit innovant au management responsable de l’innovation ». Découvrez la genèse du projet et les différentes étapes, les difficultés rencontrées et aussi les trucs pratiques à connaitre.

Accédez dès maintenant à l’ensemble des épisodes, regroupés dans un magazine illustré alliant textes, croquis et fiches pratiques : https://innovecteur.com/coulisses/

Cette série d’articles a été directement inspirée par « Initiation », un album musical composé par l’intelligence artificielle proposée par AIVA: https://vu.fr/innovecteur-musique

Écoutez REFUS, la bande-son de ce chapitre : https://innovecteur.files.wordpress.com/2022/07/03-cyberpunk-ensemble-44-g-minor-source-aiva.mp3


Et en plus, ça ne rapporte rien

Echange de SMS avec Antoine

  • Salut. Bien rentré ?
  • Ouais. Sympa ce petit resto. Et toi, tu as commencé ton bouquin ?
  • Sûrement pas. Je vais plutôt envoyer des CV.
  • Je comprends. Ça me dit bien, moi. Ce serait dommage de ne pas exploiter tout ce que l’on a fait pour le master !
  • Alors, je relirai ta prose !

Écoutez ou lisez ce post :

Retrouvez ce podcast sur votre plateforme préférée en cliquant ici

Découvrez cet épisode en Bande-Dessinée – merci Julien Dorra pour le projet Fugue : https://fugue.benth.am/gen/gx49vvr1vk73


Un livre, ce sont simplement plusieurs articles de blogs reliés entre eux ?

Comme beaucoup de blogueurs, je pensais qu’il suffisait d’exploiter tous mes articles de blog et de les relier les uns aux autres. J’ai essayé, ce n’est pas le cas.

Il est impossible d’agencer des billets aussi disparates, écrits à différents moments et avec chacun leur angle bien spécifique. Le montage est trop hétérogène.

D’autant que je devais trouver un moyen d’insérer des outils pratiques et des questionnaires d’auto-évaluation.

Il suffit d’un peu d’inspiration et ça roule ?

Qu’est que l’inspiration ? Selon le dictionnaire, il s’agit d’un « souffle créateur qui anime l’écrivain, l’artiste, le chercheur ». Mais au sens premier du terme, c’est aussi « la phase de la respiration pendant laquelle l’air riche en oxygène, pénètre dans les poumons. »

C’est donc une phase périodique, non permanente. Ce qui implique d’avoir devant soi des semaines, des mois et même des années et beaucoup de persévérance pour aboutir à une version présentable.

Car Il faut du temps pour écrire un bon livre. Il faut encore plus de temps pour le réviser, le réécrire et le mettre en forme.

« Ne flânez pas en attendant l’inspiration, précipitez-vous à sa poursuite avec un gourdin ».

Car même si vous ne l’attrapez pas, vous aurez quelque chose qui lui ressemble remarquablement bien. Imposez-vous une besogne et veillez à l’accomplir chaque jour ; vous aurez plus de mots à votre crédit à la fin de l’année ». Jack London.

C’est compatible avec mes autres projets, il suffit d’un peu d’organisation ?

Si vous m’aviez connu lorsque j’ai eu ce projet de rédaction, vous auriez pu penser que j’avais choisi le pire moment pour commencer quelque chose d’aussi dévorant.

À cette époque, il se passait tellement de choses dans ma vie. J’étais déjà plus que très occupé.

Mais il y a-t-il un bon moment ?

On devient riche assez rapidement ?

Un bon niveau de rémunération peut être le résultat de la publication d’un excellent livre. Mais dans le monde incroyablement encombré de l’édition d’aujourd’hui, il est très difficile, même pour les best-sellers à forte visibilité, de créer beaucoup de revenus. Et ce malgré l’excellent travail que peut réaliser un éditeur.

Les droits d’auteur sont de l’ordre de 10%, généralement moins en tant qu’auteur débutant. Dans mon cas, pour un ouvrage vendu en France 26 €, j’ai réellement un peu plus de 2€ dans ma poche, une fois les cotisations sociales retirées.

L’autoédition est une autre solution, la promesse de meilleurs revenus y étant souvent affichée.

La plateforme d’autoédition fonctionne souvent sur le principe de l’impression à la demande. Elle se charge alors de l’impression (pour mon livre, c’est 7-10 €), de la livraison à l’acheteur (de l’ordre de 3-5 € alors qu’un livre commandé auprès d’une grande enseigne est souvent livré gratuitement) et de la rémunération de l’auteur (montant librement fixé par l’écrivain).

Même si tout le monde peut désormais publier un livre grâce à cette option, cette surabondance de nouveaux livres crée un effet d’éclatement de l’offre. La part des auteurs qui vendent de nombreux livres en autoédition ne représente qu’une infime partie des millions d’écrivains qui ne gagnent pratiquement rien.

On reçoit beaucoup d’exemplaires gratuits ?

Certains pensent que les auteurs ont un nombre illimité d’exemplaires de leurs propres livres. C’est faux.

J’ai reçu une douzaine d’exemplaires gratuits de la part de l’éditeur. Je les ai destinés aux personnes qui avaient le plus contribué à la rédaction.

Ensuite, j’ai bénéficié d’une réduction – généralement autour de 30% du prix catalogue – pour acheter les exemplaires … qui ne donnent pas droit à des droits d’auteur. Mais il faut s’occuper de la logistique et de l’affranchissement, par exemple pour envoyer une version dédicacée à ceux qui le souhaitent.

Et vous, allez-vous écouter ou surmonter vos peurs ? Vous sentez-vous prêt à refuser ou accepter le défi ? De mon côté, j’ai déjà fait mon choix.

Accédez dès maintenant à l’ensemble des épisodes, regroupés dans un magazine illustré alliant textes, croquis et fiches pratiques : https://innovecteur.com/coulisses/

Pour aller plus loin :

Coaching

  • Quel projet d’écriture vous tient particulièrement à cœur ?
  • Qu’est-ce qui vous empêche de le mener ?
  • Quelle étape très simple vous permettrait de faire un premier pas dans cette direction ?

Vous avez aimé ce billet ? 
Partagez-le pour le promouvoir. 
C'est immédiat avec les boutons ci-dessous. 
Merci d'avance.